Comment Hacker son éducation en Afrique
Le "Hacking" est une pratique bien continue du monde informatique et des
informaticiens. Cette dernière est
regardé d'un très mauvais œil. Mais
alors qu'entendons nous ici par "Hacker tous les systèmes"?
Alors
pour me faire simple je vais vous raconter une petite anecdote qui a fait le
tour des réseaux sociaux, ceci afin de vous amener à mieux comprendre le
contexte dans lequel nous utilisons le terme « hacker ».
Alors
on dit qu’aux Etats Unis quand vous
passez un entretien d’embauche, la
principale question est : Qu’est ce
que vous savez faire ? En Europe ou particulièrement en France on vous
demande le nombre d’année d’études que vous avez fait après le Bac (bac +….). Et
enfin en Afrique et plus précisément au Cameroun, on vous demande, qui vous a
envoyé ?
Alors
je présume que les trois réponses dans les trois contextes différents éveillent en vous des
questionnements et certainement ne vous sont pas étrange.
Pourquoi nous faisons
cette réflexion sur le « Comment hacker son éducation.... » Simplement pour
faire comprendre aux jeunes qu’il est
possible aujourd’hui avec le numérique de casser tous les anciens systèmes. II est par ailleurs vrai que les systèmes éducatifs ont besoin d'une réel transformation pour répondre aux besoins des entreprises et des sociétés de notre temps. Mais c'est transformation va se faire progressivement et finalement s'imposer à tous. La
digitalisation du monde et particulièrement celle du continent africain offrent des
opportunités exceptionnelles à la
jeunesse. Et on serait en droit de se poser la question de savoir pourquoi donc
les africains continuent d’aller « se suicider » dans l’océan ?
Et de se livrer en « esclavage »
en Afrique du Nord en cherchant les
routes vers l’Europe ?
Si l'éducation n'arrive pas encore à apporter des solutions aux problèmes de l'Afrique, elle permet tout au moins de préparer le jeune à avoir les bases de la lecture, de l'écriture et d'une certaine culture générale. Avec ces bases, le jeune pourra lui-même construire son apprentissage en fonction de ses passions, de ses aptitudes et de ses compétences. Avec
juste un peu de « jugeote » hacker son éducation
devient un « jeu » d’enfant. Nous vivons une merveilleuse et
exceptionnelle époque. Une époque où
l’information n’a jamais été aussi à disposition des humains. Mais malheureusement, on a l’impression que les
jeunes ne s’en rendent pas compte.
Réalisons-nous, que nous avons tout le savoir du monde sur
Smartphone connecté à l’Internet ?
Il y a quelques années encore ce
privilège n’était réservé qu’aux Chefs d’Etats et aux grands patrons des
multinationales. Avoir un téléphone intelligent ( SmartPhone) et en plus connecté à
l’Internet n’était pas donné à tout le monde. Aujourd’hui avec moins de
25 000 FCFA, vous avez un Smartphone en Afrique. il le marché est très florissant. Pourquoi ne pas en faire
bon usage, pour « hacker » votre éducation ? Pourquoi ne pas
ouvrir les yeux pour voir, apprendre et appliquer ce qu’on sait déjà afin de
« hacker » votre éducation ?
Alors l’expérience du
terrain montre bien que la meilleur façon de « hacker » son
éducation, c’est belle et bien de créer son business et de s’auto-employer. Quand vous prenez la
décision de créer votre entreprise, personne
ne vous demandera un jour, c’est quoi votre diplôme, qui vous a recommandé ou encore combien d’année d’étude supérieure avez-vous faites à l’université. C’est évident que quand vous êtes entrepreneur, personne ne
veut savoir votre niveau d’étude. Tout ce que le client demande, c’est une bonne
prestation, un bon service ou un bon produit. L’affaire de diplôme, de
recommandation, du niveau d’études importe très peu. Il faut juste avoir une
compétence et des aptitudes à valiser pour créer un produit, un service ou une
prestation innovante. L’un des plus grands bloggeurs en francophonie mondiale, Olivier
Rolland l’explique très bien avec des exemples dans son livre « Tout le monde n’a pas eu la
chance de rater ses études… ».https://olivier-roland.com/
Voilà donc la clé et le
secret pour « hacker son éducation » ou mieux pour "hacker" tout les
systèmes éducatifs du monde. Olivier Rolland explique que, quand vous créez votre entreprise ou devenez entrepreneur la
société a un autre regarde sur votre personne. Vous inspirez non seulement les autres, mais aussi vous
êtes pris comme une référence dans la société, surtout en Afrique. Et en plus vous êtes libre. Certains me diront que c’est impossible quand
on n’a pas de capital, de créer une entreprise ou un business. Mais nous répondons
qu’il est possible de créer son business avec le numérique, même sans
capital. Le numérique et le digital sont
de véritables « fermant » et
« levier » pour l’économie et l’entrepreneuriat en Afrique et même ailleurs dans le monde. Olivier est un modèle vivant et vrai.
Alors
la meilleure façon de hacker ou mieux de passer outre ces systèmes, c'est
d'être entrepreneur et de créer son business. Savez-vous que l’Afrique
devient progressivement source d’innovation, et crée des produits et
services numériques qui n’avaient jamais existé par le passé ? Les experts
parlent « d’innovation inversée ». C'est-à-dire que pour eux,
l’innovation devrait forcement venir de l’occident. Mais malheureusement les
africains parviennent déjà à inversé les sens du « vecteur » en
créant des nouveaux services et produits. Bien plus en donnant des leçons d'innovation au reste du monde. C’est le cas du mobile banking, de l’utilisation
du téléphone portable dans l’agriculture et de bien d’autres services.
Hacker
son éducation, c’est simplement mettre en action son savoir technique pour
créer de la valeur pour les autres. C’est innover dans tous les domaines. C’est
avoir assez d’audace pour apprendre, se former, mettre son
savoir-faire en application et « travaillez jusqu’à ce que ça fasse
mal » comme le dis si bien le Président
Paul KAGAME, du Rwanda. Car la pauvreté selon lui, fait plus mal encore. Vous voyez que ce
n’est pas si compliquer « hacker son éducation ».
Au
bout du compte on comprend bien que le numérique offre plusieurs
opportunités à la jeunesse.
Internet est une véritable chance pour l’Afrique, comme le proclamait déjà l'expert informaticien BONJAVO au début de millénaire. De la fracture numérique, au
développement des contenus locaux, en passant par le marketing digital, les
opportunités sont innombrables. Chaque jeune devrait dont se pencher sur le
numérique pour mieux cerner les enjeux,
s’y former, l’adopter pour finalement «hacker son éducation », développer le continent et mieux vivre en Afrique
Bonne
chance à tous.
Josselin
M. YOUMBI
Ingénieur
télécoms
Enseignant
des réseaux et télécoms dans les
Grandes Ecoles d’Afrique