Comment et pourquoi est-ce qu’on créer et développe des contenus numériques pour nos localités ?
La vague d’Internet
mobile est en plein expansion en Afrique et les répercussions sur les économies
ne sont plus à démontrer, tant il est vrai que la fracture numérique persiste
qu’en au coût de l’accès à Internet, encore très élevé pour les populations
locales et bien plus encore au contenus africains présent en ligne.
Comment allons-nous
pouvoir comprendre qu’en Afrique et particulièrement au Cameroun, nous payons
Internet 12 fois plus qu’en France… ?
Comment comprendre de
l’autre côté que, la somme des contenus africains en ligne n’avoisine pas
encore les 2% des contenus Internet en ligne.
Alors,
selon une étude de 2020 de la Banque africaine de développement, la part des
contenus numériques africains en ligne représente environ 1% du contenu mondial
en ligne. Ce qui veut dire que nous ne sommes simplement pas présents en ligne,
comme le disait le Ministre de l’Economie Numérique du Togo. Cela représente
une petite fraction du marché mondial des contenus numériques, qui est évalué à
plus de 1000 milliards de dollars. On serait donc en droit de se poser la
question de savoir pourquoi les africains ne tire pas profit de cette
manne… ?
Il existe plusieurs
raisons à la faible part des contenus numériques africains en ligne.
Premièrement, l'Afrique a un taux d'accès à Internet relativement faible. En
2020, seulement 42% des Africains avaient accès à Internet, contre 78% dans le
monde. Deuxièmement, les coûts d'accès à Internet en Afrique sont relativement
élevés. En 2022, il s’est avéré au regard des études faites que les africains
payent Internet 11 fois plus cher que les européens et les américains.
S’il est vrai qu’au
Cameroun, l’opération historique a apporté une grande innovation en rendant
l’Internet illimité accessible à presque tous les étudiants, il n’en demeure
pas moins vrai que, le coût du gigabit autour de 600FCFA, n’est pas toujours
accessible à la grande majorité des couches de nos populations. Il reste donc
encore de gros effort à faire.
Malgré ces défis, il y
a une croissance croissante de la production de contenus numériques en Afrique.
En 2020, la production de contenus numériques en Afrique a augmenté de 25% par
rapport à l'année précédente. Cette croissance est alimentée par une série de
facteurs, notamment l'augmentation du taux d'accès à Internet, la baisse des
coûts d'accès à Internet et l'émergence d'une nouvelle génération
d'entrepreneurs africains qui utilisent les technologies numériques pour créer
de nouveaux produits et services.
Par ailleurs, il faut
reconnaitre que les africains sont plus penchés vers les contenus de
divertissement qui dans une certaine mesure « abruti » la jeunesse,
sans l’a conduit vers son autonomisation, comme penser par les politiques. Que
faire donc ?
La croissance de la
production de contenus numériques en Afrique a le potentiel de transformer
l'économie africaine. En effet, les contenus numériques peuvent créer de
nouveaux emplois, stimuler l'innovation et promouvoir la croissance économique.
Par exemple, les contenus numériques peuvent être utilisés pour créer des
nouvelles entreprises, telles que les startups de l'économie de partage, les
plateformes de streaming vidéo et les plateformes de commerce électronique. Plusieurs
ignorent encore qu’en produisant simplement des articles de blogs, dans vidéo
ou des audio sur les thématiques diverses et variées, ils pourront gagner de
l’argent avec le régi publicitaire de Google et par le fait même créer des
produits et services numériques pour leur business.
Les contenus
numériques peuvent également être utilisés pour améliorer l'éducation, la santé
et les services publics en Afrique. Il est important d’implique le système
éducatif dans cette démarche de production des contenus numériques en Afrique.
Montrer à l’élève ou à l’étudiant quel impact il pourrait avoir sur les jeunes
en partageant son article ou ses idées à travers un blog qui créer gratuitement
sur Internet.
L'augmentation de la
production de contenus numériques en Afrique est une tendance positive. Que la
société civile, les élus locaux et les politiques doivent encourager par tous
les moyens. Elle a le potentiel de transformer positivement l'économie
africaine et de créer un avenir meilleur pour les Africains. C’est un grand
challenge et un grand défi pour les africains et surtout pour cette jeunesse
dont le seul rêve est de traverser l’Atlantique pour se retrouver de l’autre
côté.
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